Ceux et celles qui me connaissent le savent : je ne suis pas une grande fan des huiles essentielles.
En effet, j’ai toujours pensé qu’il n’était pas respectueux pour la nature d’utiliser une grande quantité de plantes pour en faire un petit flacon.
Aussi, l’huile essentielle extrait certains principes actifs des plantes, rompant alors la synergie de cette dernière.
Les huiles essentielles sont alors certes très efficaces car elles sont un concentré de principes actifs, mais elles ont de potentiels effets secondaires, des contre-indications et des précautions d’emploi plus importantes que les plantes sous leur forme plus simples.
Finalement, les huiles essentielles, c’est un peu le médicament en version naturelle.
Je suis en train d’investiguer davantage sur le sujet et sur le sujet de la phytothérapie écoresponsable., notamment avec l’aide précieuse du travail du Dr Aline Mercan. Je vous ferai part de mes découvertes. Je peux déjà vous donner une petite liste d’huiles essentielles à bannir de votre pharmacie car elles menacent sérieusement les populations de plantes dont elles sont issues :
- HE de bois d’agar (aquilaria malaccensis et autres espèces)
- HE de bois de Hô (cinnamomum camphora)
- HE de bois de rose (aniba roseadora)
- HE de buchu (agathosma betulina)
- HE de cèdre (cedrus atlantica, deodora, libani)
- HE d’encens (Boswellia sacra, serrata, frereana et autres espèces)
- HE de gaulthérie odorante (gaultheria fragrantissima)
- HE de genèvrier (juniperus procera et communis)
- HE de lédon du Groenland (ledum groenlandicum)
- HE de myrrhe (commiphora myrrha et autres espèces)
- HE de nard (nardostachys jatamensi, grandiflora, aralia racemosa, californica et autres espèces)
- HE d’origan sauvage et origan dictame crétois (origanum dictamnus)
- HE de ravensare (ravensara aromatica et anisata)
- HE de santal blanc (santalum album, spicatum, australocaledonicum et autres espèces)
- HE de saro (cinnamosma fragrans)
- HE de tagar ou valériane des Indes (valeriana wallichii)
Source : Manuel de phytothérapie écoresponsable du Dr Aline Mercan.
